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OH LES BELLES PLANTES !
 
Stéphanie Boël et Pauline Tanon évoquent, au travers de dix-sept numéros drôles et séducteurs de fleurs (à nombril, joues, pattes et cils...), les fragrances et les couleurs du jardin dans un chatoyant  ''effeuillage botanique'', rendant hommage aux années (1906-12) où Colette se consacra avec passion à une carrière de mime au music-hall.
Ecriture et scène y étaient alors étroitement mêlées,
''le travail plaisant et pénible de mime et de danseuse délassant de ce jeu périlleux et décevant pour saisir et fixer, sous la pointe double et ployante, le chatoyant, le fugace, le passionnant adjectif'' .
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"Pour un herbier" est né d’une proposition faite à Colette par un éditeur : en contrepartie de l’envoi de bouquets, elle lui en posterait la description, saisissant cette occasion de renouer une fois de plus avec les souvenirs du jardin de son enfance. Les fleurs sont pour Colette des compagnes, des sœurs, elle leur voit des visages, des seins, des cils, des veines, des attitudes et leur prête des pensées, des sentiments. On reconnaît ainsi en elles les contemporaines de Colette ou bien les nôtres, dans d'éternelles figures de la séduction.
 
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Oh les belles plantes - Photo 4 Jennifer
Oh les belles plantes - Photo Jennifer R
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