œuvre depuis près de 30 ans dans une discipline en expansion et dans l’air du temps,
se situant entre le théâtre de rue, la création contemporaine, la littérature
et les sciences : le théâtre au jardin, qui fait coïncider poétiquement le lieu
et le thème des représentations.
Les spectacles traitent des relations de l’homme avec la Nature,
dans leurs dimensions biologiques, poétiques et/ou politiques,
s’inspirant de grands textes de la littérature, adaptés librement pour
la scène contemporaine : les arbres avec Armand Gatti, les fleurs avec
Colette, la botanique avec Jean-Jacques Rousseau, les insectes avec
Jean Henri Fabre, les oiseaux avec Aristophane...
Elle produit des formes à géométrie variable, mobiles et
adaptables à des contextes et lieux multiples.
Se réfugiant parfois dans des lieux fermés, tels que serres,
orangeries, planétariums ou théâtres, la compagnie a joué
dans une cinquantaine de jardins et théâtres de verdure
ou antiques, dont : Alba-la-Romaine, le Jardin de la
Fontaine à Nîmes, le domaine de Lacroix-Laval à Lyon,
le Jardin des plantes d’Orléans, la Roseraie de Berty à
Largentière, le jardin des Clapas à Valgorge, les Parc
Georges-Brassens et square St-Lambert pour la «Fête des
jardins de Paris», les abbayes de Pont-à-Mousson et de Saint-
Mihiel pour le festival «Jardins à suivre», le parc du Château de
la Levade, celui du Château de Flaugergues, le Jardin médiéval d’Uzès
ainsi qu’en forêt à La Vernarède (Pays Grand-Combien), au Prieuré de Cézas et sur des
places de villages tels qu’Ispagnac, Vic-le-Fesq, Saint-Alexandre (Balades en Gard rhôdanien)...
Création et Direction : Pauline Tanon
metteuse en scène, autrice et comédienne, elle invente des spectacles, interprète des rôles.
Les textes choisis ont en commun d’être inédits ou peu joués au théâtre. Elle a d’abord écrit pour le théâtre (pièces et adaptations), puis sur le théâtre («Armand Gatti, Dans le maquis des mots», Actes Sud, prix du Syndicat de la critique 2014). D’autres biographies ont suivi : «Les Secrets des Jardins» (La Librairie Vuibert, 2015), «Artistes inventeurs» (Corps Reviver, 2018) et "Thérèse Rousseau" (Ampelos, 2022)
